Accompagner le deuil avec l’hypnose : une approche bienveillante pour trouver la sérénité.

Le deuil est une épreuve inévitable de la vie, une période où l’on doit faire face à la perte d’un être cher. C’est une expérience profondément personnelle et émotionnelle, qui peut susciter un tourbillon de sentiments, allant de la tristesse à la colère. Parfois même avec un ressenti d’incompréhension et d’injustice associées. Pour beaucoup, trouver l’apaisement et le sentiment de paix intérieur peuvent être un chemin difficile. C’est là que l’hypnose entre en jeu, offrant une approche unique et bienveillante pour accompagner le deuil et ce quelque soit ses convictions et croyances concernant la mort.

Comprendre le deuil : une période difficile de la vie 

Introduction au deuil et à ses différentes étapes

Le deuil est un processus naturel de réaction à la perte. Il peut être déclenché par la mort d’un proche, la perte d’un emploi, la fin d’une relation, ou même la perte d’une partie de soi-même due à une maladie ou un handicap. Le deuil peut être dévastateur, car il peut sembler qu’il n’y a pas de lumière au bout du tunnel. Cependant, il est essentiel de reconnaître que le deuil est une réaction normale à une perte.

Les différentes étapes du processus de ce deuil

Le processus de deuil comporte plusieurs étapes : le choc, le déni, la colère, la tristesse, la négociation, l’acceptation, et finalement, la résolution. Il n’y a pas de calendrier strict pour passer d’une étape à l’autre, et chacun le vit à sa manière. C’est là que l’hypnose peut aider à apaiser les souffrances et à faciliter le passage d’une étape à l’autre.

La première étape, le choc ou le déni, est souvent la première réaction à la perte. Pendant cette phase, il est courant de se sentir engourdi, d’ignorer ou de nier la réalité de la situation. Cela peut servir de bouclier contre la douleur écrasante.

La deuxième étape est la colère, où les émotions refoulées commencent à émerger. Les personnes en deuil peuvent ressentir de la colère envers la personne décédée, envers elles-mêmes, envers Dieu ou envers le monde en général. Cette colère est une réaction naturelle à la perte et fait partie intégrante du processus de guérison.

La troisième étape, la négociation, consiste en une tentative de trouver un sens ou de négocier avec la réalité de la perte. Les individus peuvent se tourner vers la prière, la spiritualité ou chercher des moyens de « racheter » la situation. C’est une étape où l’espoir d’un retour à la normale peut surgir.

La quatrième étape, la dépression, est caractérisée par un profond sentiment de tristesse et de perte. Les personnes en deuil peuvent se sentir accablées par la réalité de la situation et peuvent éprouver des sentiments de solitude et d’isolement. C’est une étape importante où le travail de deuil s’approfondit.

Enfin, la cinquième étape est l’acceptation. Ce n’est pas nécessairement un sentiment de bonheur, mais plutôt une acceptation de la réalité. Les individus reconnaissent la perte, intègrent leur expérience dans leur vie et commencent à se reconstruire. L’acceptation ne signifie pas oublier ou ne plus ressentir de douleur, mais elle indique une avancée vers une nouvelle phase de la vie.

Le deuil chez les enfants et adolescents

Lorsque des enfants ou des adolescents sont confrontés à la perte d’un être cher, le deuil revêt une dimension particulière. Ils font face à des défis uniques en raison de leur stade de développement et de leur compréhension du monde qui les entoure. Comprendre la spécificité du deuil chez les jeunes est essentiel pour leur offrir un soutien adapté.

Tout d’abord, il est important de noter que les enfants et les adolescents ne vivent pas le deuil de la même manière que les adultes. Leur compréhension de la mort évolue avec l’âge. Les jeunes enfants peuvent avoir du mal à saisir la permanence de la mort, tandis que les adolescents ont généralement une meilleure compréhension de la finalité de la perte. Par conséquent, les réactions émotionnelles et comportementales varient en fonction de l’âge.

Comment ça se passe chez les enfants ?

Pour les jeunes enfants, le deuil peut se manifester par des changements dans leur comportement, tels que des cauchemars, des pleurs fréquents, ou des manifestations de peur. Ils peuvent poser des questions répétitives sur la personne décédée, cherchant à comprendre où elle est partie. Les adolescents, quant à eux, peuvent ressentir une plus grande pression pour s’adapter à la norme sociale, ce qui peut les amener à masquer leurs émotions. Ils ont souvent besoin d’un espace pour discuter de leur douleur, mais peuvent hésiter à le faire.

Un autre aspect à considérer est la manière dont les enfants et les adolescents vivent leur deuil au sein de leur environnement. La réaction de la famille et des amis, la communication ou le manque de celle-ci, ainsi que le soutien qui leur est offert, jouent un rôle majeur dans leur processus de deuil. Les adultes qui les entourent doivent être attentifs à leurs besoins et à leurs réactions.

En outre, le deuil peut avoir un impact sur le fonctionnement quotidien des enfants et des adolescents. Ils peuvent connaître des difficultés à l’école, des changements dans leurs habitudes de sommeil, ou des perturbations dans leurs relations sociales. Il est crucial pour les adultes de surveiller ces signes et de rechercher un soutien professionnel si nécessaire.

Quelle conduite à tenir pour les adultes ? 

Les adultes doivent être ouverts à l’écoute des questions et des préoccupations des enfants et des adolescents, en fournissant des réponses honnêtes et adaptées à leur âge. La validation de leurs émotions est essentielle. Il est important de reconnaître que la douleur qu’ils ressentent est réelle et légitime.  La spécificité du deuil chez les jeunes nécessite une approche sensible et adaptée à leur développement émotionnel. En offrant un soutien solide et en encourageant l’expression de leurs émotions, nous pouvons aider les enfants et les adolescents à traverser cette période difficile et à trouver la paix intérieure.

La première séance pour les problématiques de deuil

A quoi s’attendre lors de la première séance 

Nous ferons ensemble un recueil des problèmes de votre vie actuelle qui vous empêchent d’avancer sereinement ou vous limitent.

– Certaines personnes nommeront d’emblée une problématique autour du deuil, demandant de l’aide pour être accompagnées dans ce processus.

– D’autres, manifesteront cette perte differemment : cette douleur « psychique » se manifestera plutôt par des symptômes corporels (ex : fibromyalgie, douleurs chroniques). La personne consultera alors pour des douleurs chroniques qui l’handicapent dans sa vie. Et c’est au cours des différentes questions que je vous poserai lors de ce 1er entretien, que nous serons amené à découvrir une éventuelle problématique avec un deuil.

Attention : « douleurs chroniques » ou « fibromyalgie » n’est pas nécessairement égales à « problème de deuil ». Cela peut être lié à d’autres évènements dans votre vie, des traumatismes, des chocs émotionnels ou des blessures dans l’enfance qui n’ont pas de lien avec la perte d’une personne mais pour lesquels aussi, ces évènements du passé ne sont pas « en paix » à ce jour.

D’où l’intérêt de vous poser les bonnes questions pour comprendre à la fois l’origine de ces problèmes et qu’est-ce qui fait que ce n’est pas en paix aujourd’hui ? L’idée étant d’utiliser les bons outils et la bonne méthode : comme l’hypnose ou l’EMDR (selon l’origine du problème), pour vous venir en aide.

Etre « en paix » avec nos defunts, ça veut dire quoi au juste ?

Etre « en paix » avec nos défunts ne peut se faire que si le processus de deuil a pu se mettre en marche. On utilise souvent le terme : vivre son deuil. En effet, vivre son deuil est un processus qui requiert le passage de plusieurs étapes et parfois, certaines étapes prennent plus de temps, parfois même on reste « bloqué » sur une de ces étapes, ce qui empêche de finir ce processus et donc d’être pleinement en paix avec le défunt.

Certaines questions nous permettent d’y voir plus clair. Par exemple : « Qu’est-ce qui fait selon vous, que vous n’avez pas fait complètement le deuil ? »

Ca peut-être : il est décédé brutalement et « je n’ai pas pu lui dire au revoir », ou bien : « il ne se passe pas une journée sans que je ne pense à lui et il me manque terriblement« , ou bien : les circonstances du décès font que la personne reste bloquée sur des images traumatiques : « quand je pense à lui, je me rends compte que je suis resté sur les images traumatiques de ces derniers instants avant son décès », ou bien : « je garde une culpabilité, un vécu de profonde injustice, de la colère, de la tristesse »… dont je ne parviens pas à me libérer.

Que permettent ces séances d’hypnose ou d’EMDR ?

Après avoir repéré ce qui bloque le processus de deuil, les séances vous permettront de vous libérer de ce vécu, de ces ressentis et/ou de ces images traumatiques. L’émotion négative qui vous bloque dans ce processus pourra devenir neutre. Ainsi, vous pourrez continuer à avancer pour vivre pleinement, profiter de votre entourage, de l’instant présent, être en capacité à vous projeter dans le futur, à vous accomplir…

Témoignages de personnes que j’ai accompagnées en hypnose